la Journée mondiale du travail social le 20 mars

Travail social

la Journée mondiale du travail social le 20 mars

Trois ONG mondiales de professionnels du social s'engagent pour plus d'égalité

"L'ensemble des droits de l'Homme est accessible à une minorité de la population mondiale uniquement", dénoncent, à l'occasion de la Journée mondiale du travail social le 20 mars, trois organisations internationales de travailleurs sociaux qui "s'engagent pour promouvoir la justice sociale dans le monde" par le biais d'un "agenda mondial de travail social et de développement social".
Ce document, qui sera remis aux Etats membres des Nations unies le lundi 26 mars, au cours d'une cérémonie au siège de l'ONU à New York, doit en outre être repris et enrichi au cours d'une conférence mondiale organisée du 8 au 12 juillet à Stockholm sur le thème "Travail social, développement social : action et impact".

Pour un nouvel ordre mondial

Pour le Comité international pour l'action sociale (CIAS) - dont le Comité français pour l'action et le développement social (CFADS) est la branche hexagonale -, pour la Fédération internationale des travailleurs sociaux (FITS, en anglais IFSW) et pour l'Association internationale des écoles de travail social (AIETS, IASSW), il est temps de "plaider pour un nouvel ordre dans le monde, qui matérialisera le respect des droits de l'Homme et la dignité et une structure différente des relations humaines".
Les trois ONG critiquent en effet "des systèmes économiques injustes et mal régulés" qui nuisent "à la santé et au bien-être des personnes et des communautés, provoquant la pauvreté et l'inégalité croissantes".

Des objectifs d'égalité, de dignité

Parmi leurs objectifs, elles ont notamment dégagé quatre priorités sur lesquelles elles ont l'intention de concentrer leurs efforts :

1. l'égalité sociale et économique,
2. la dignité et la valeur de la personne,
3. un développement respectueux de l'environnement,
4. la reconnaissance de l'importance des relations humaines.

"Nous nous engageons à soutenir, influencer et favoriser des structures et systèmes abordant de manière positive les causes profondes de l'oppression et de l'inégalité", poursuivent le CIAS, l'AIETS et la FITS dans cet agenda.
Ils s'engagent enfin également, "de tout coeur et de toute urgence, à travailler ensemble, avec les personnes utilisant les services et avec les autres personnes qui partagent nos objectifs et aspirations, afin de créer un monde plus juste et équitable socialement parlant, que nous serons fiers de laisser aux générations futures".

A.S.