NICE, 28 juin 2010 (AFP) - 21h31 Nice: les travailleurs sociaux protestent contre la politique du conseil général Des travail
NICE, 28 juin 2010 (AFP) - 21h31
Nice: les travailleurs
sociaux protestent contre la politique du conseil général
Des travailleurs du secteur social,
accompagnés d'élus communistes et socialistes, se sont rassemblés lundi
devant le siège du conseil général des Alpes-Maritimes à Nice pour
protester contre la politique du département en matière sociale, a
constaté l'AFP. Les manifestants étaient au nombre de 350 selon les
organisateurs, 200 selon la police. Les décisions du conseil général,
présidé par Eric Ciotti (UMP), "mettent en danger notre éthique
professionnelle, nos pratiques éducatives, le public avec lequel nous
travaillons, nos emplois", accuse l'intersyndicale CGT, CFDT, SUD
Solidaires dans un tract. Les syndicats dénoncent une baisse des moyens,
avec au total quelque 150 postes menacés au sein des associations du
secteur social, selon la CFDT, et un recentrage des budgets sur des
mesures "répressives", notamment le contrat de responsabilité parentale
(CRP), qui permet la suspension des allocations familiales en cas
d'absentéisme scolaire des enfants. Eric Ciotti s'est fait le fer de
lance de la lutte contre l'absentéisme scolaire, en déposant le 30 avril
une proposition de loi autorisant une suspension "immédiate" des
allocations, et en signant des dizaines de CRP dans son département. Il a
récusé lundi soir toute diminution des moyens accordés au secteur
social, et souligné que le mouvement de protestation intervenait alors
que des audits "qui dérangent" ont été lancés sur le fonctionnement de
plusieurs associations délégataires. A la fin de l'exercice 2010, le
budget alloué au social par le conseil général devrait être de 10%
supérieur à ce qu'il était en 2008, a-t-il déclaré à l'AFP. Mais les
associations doivent faire un effort sur leur coût de fonctionnement, à
l'heure où les deniers publics sont rares, a-t-il dit. Concernant par
exemple le secteur de l'aide éducative à domicile (AED), où la CGT
dénonce la suppression d'une vingtaine de postes, M. Ciotti a expliqué
que le département payait "jusqu'à présent 800 mesures d'AED, pour 650
réalisées". "Désormais on paiera au nombre d'AED réalisées", a-t-il dit.
REGARDER LA VIDEO (FRANCE 3) :
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Nice-Matin- Publié le lundi 28 juin 2010 à 18H04 - 3
Les travailleurs sociaux du département redoutent de nouvelles restrictions budgétaires.Richard Ray
Entre 200 et 300 travailleurs sociaux ont manifesté ce lundi après-midi, aux portes du Conseil général des Alpes-Maritimes à Nice. Les salariés des associations, dont le rôle est de mettre en oeuvre la politique sociale du Département, redoutent des réductions budgétaires et la suppression de 150 postes, au détriment du service rendu à la population.
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LES YVELINES (78).
Le Conseil Général demande de fait aux associations de se
regrouper en considérant qu’il peut y avoir plusieurs équipes avec un
chef de file chargé de coordonner les interventions (dixit le cahier des
charges). S’agissant des effectifs, par exemple pour les
villes de Versailles, Celle St Cloud, Conflans, Magny les Hx, Trappes,
Plaisir, La verrières et Rambouillet, ce sont 6,5 postes administratifs, 6 postes
d’éducateurs spécialisés et 2,5 postes de cadres qui sont supprimés. En revanche, pour ces mêmes villes auxquelles s’ajoutent 7 autres
villes supplémentaires et un quartier, le Conseil général ne crée que
0,40 poste d’administratif, 7 postes d’éducateurs et 0,50 poste de
cadre. Soit deux
fois plus de secteurs avec des moyens largement moins importants. S’agissant de notre mission, le C.G. estime que la prévention
spécialisée doit être utilisée comme un SAMU social et sécuritaire : il
rend obligatoire, dans son cahier des charges que"l’équipe de prévention
spécialisée soit présente pendant les manifestations et les fêtes, le
W.E., les vacances scolaires, les soirées et en situation de crise
exceptionnelles". Au niveau des partenariat, le C.G. rend
également obligatoire de participer "aux contrats urbain de cohésion
sociale, politique de la ville, contrat local de sécurité et de
prévention de la délinquance, contrat sociaux de territoire, Yvelines
campus," par exemple. Les professionnels n’auront donc plus qu’un choix restreint puisque
ces partenariat passeront obligatoirement avant les autres ! Cet appel d’offre met en place un contrôle politique du travail de
notre secteur associatif en le subordonnant aux désirs des élus et en
déterminant les moyens non pas en terme de besoins de la population,
mais en terme budgétaire : "faire le travail en fonction des moyens qui seront
alloués et non déterminer des moyens en fonction des besoins". C’est pourquoi il est indispensable de s’opposer à la
casse de notre secteur et à la transformation du travail de prévention
spécialisée en prévention de la délinquance.