Opération "Un fruit pour la récré" : donner le goût des fruits aux enfants

Opération "Un fruit pour la récré" : donner le goût des fruits aux enfants

                                                                                                                                                              

12.novembre2009

 

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crédit : Xavier Remongin, ministère de l'Agriculture

                                                                 

Bruno Le Maire a participé, le 6 novembre dernier, à l’école élémentaire de Tillion (Saint-Mandé) à une leçon de nutrition et à une distribution de fruits dans le cadre du programme "Un fruit pour la récré". Cette opération est une action nationale expérimentale visant à distribuer, hors restauration scolaire, un fruit par semaine aux enfants dans les écoles primaires.

Comment donner ou redonner le goût des fruits aux enfants ? C'est toute la question à laquelle tente de répondre l'opération "Un fruit pour la récré". Lancé à la rentrée 2008-2009, le programme a bénéficié à 920 00 enfants de 556 écoles. "Mon objectif pour 2010, il est très clair, c’est de parvenir à 1 million d’enfants inscrits, et qui pourront avoir accès, je l’espère, à cinq fruits et légumes par jour", a annoncé le ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche.
Si le programme était destiné à l’origine aux écoles en zone prioritaire (Zep), il s’applique désormais à l’ensemble des écoles. Pour en bénéficier, les établissements scolaires, les communes et conseils généraux ou les établissements du secondaire éligibles peuvent s’inscrire, par trimestre ou pour toute l’année.

Au-delà de la simple distribution de fruits pour améliorer l'équilibre nutritionnel des enfants, l'opération a pour objectif d’encourager les jeunes à changer leurs habitudes alimentaires. Un changement qui est le gage d’une consommation durable au-delà de l’enfance. D'autre part, l'opération s'inscrit naturellement dans le programme national nutrition santé. Ce dernier recommande de consommer cinq fruits et légumes par jour pour réduire la progression de l’obésité et des maladies associées.

Pour accompagner cette action, en partenariat avec la DGER, un support pédagogique a été mis à disposition : dessins, jardins potagers dans l'école, cours sur les variétés des fruits, jeux, etc. Autant d'animations qui apportent aussi une meilleure connaissance des modes de production et des terroirs.

De nombreux acteurs sociaux participent à ce programme : collectivités locales, (104 municipalités l’ont expérimenté en 2008), enseignants, animateurs de centres de loisirs, chefs d’établissement, etc. Et les réactions sont généralement très favorables, comme en témoigne ce professeur des écoles : "c’est un projet intéressant qui concerne tout le groupe scolaire pour la distribution. Mes élèves sont impliqués et actifs, ils sont acteurs et participent aux activités proposées, ils ne se contentent pas de manger".

Depuis la rentrée 2009, un programme européen a étendu cette opération de distribution à l’ensemble des écoles. Son cofinancement est assuré pour toutes les écoles de l’Union européenne et, pour la France, à hauteur de 11,78 millions d’euros par an jusqu’en 2012. Les collectivités locales, avec participation privée possible, assurent 49 % du financement.