La Suède succède à la République tchèque à la tête de l'Union européenne
les six mois de la présidence tournante, commence le 1er juillet
La Suède succède à la République tchèque à la tête de l'Union européenne
Prague est certes parvenu à faire progresser quelques délicats dossiers, comme les taux réduits de TVA ou la régulation financière. Mais après la chute du cabinet dirigé par Mirek Topolanek, en mars, le gouvernement intérimaire a surtout expédié les affaires courantes, en partageant ses prérogatives avec Vaclav Klaus, le très eurosceptique chef de l'Etat.
les Vingt-Sept ont, à en croire M. Reinfeldte premier ministre suédois, , épuisé leur capacité de stimulation de l'économie. Ils doivent donner la priorité à la supervision et réduire les "très gros déficits" générés par la crise.
M. Reinfeldt craint par-dessus tout de voir sa présidence s'embourber dans les questions institutionnelles. Le sort du traité de Lisbonne est suspendu à un second référendum irlandais, début octobre, puis à la signature des présidents tchèque, et polonais. Le dirigeant suédois n'exclut pas de "nouveaux reports" avant l'entrée en vigueur du traité destiné à améliorer le fonctionnement de l'Union.
Quant à la reconduction rapide de José Manuel Barroso à la tête de l'exécutif européen, elle demeure incertaine alors qu'au Parlement européen un vote de confirmation du candidat conservateur paraît de moins en moins probable en juillet. "L'Europe et la présidence suédoise ne peuvent se permettre une période de vacance du pouvoir", plaide M. Reinfeldt.
Article paru dans le monde, l'édition du 02.07.09.